samedi 28 février 2009

Le fabuleux destin de ...FROGGY

Froggy aime l'odeur de la pluie un jour d'orage,

faire des gargarismes étranges quand elle passe sous une gouttière,

toucher ses doigts de pieds un a un pour voir si ils sont toujours là,

dessiner des choses étranges quand elle a peur de la solitude,

elle aime aussi faire semblant d'être heureuse,

se construire une bulle de protection quand elle a mal,

faire des plans imaginaires pour une base d'extraterrestre envahissants la terre,

regarder les pupilles dans les yeux des passants,

se mettre à quatre pattes dès qu'elle croise un chien.....

elle aime plus que tout sortir sous la pluie et sauter dans les flaques d'eau..sentir l'odeur de l'essence et du mégot écrasé par terre...

elle aime croasser quand elle est seule...collectionner les timbres,cartes postales,canettes,bouteilles,et toute matière étrange au toucher...

se balader les soirs d'hiver et regarder le ciel lui sourire

sortir de la douche et sentir son corps frémir sous le froid latent...

regarder le paysage défiler par la fenêtre dans le train...

regarder un chat prendre des positions saugrenues pour faire sa toilette...

regarder sa vie défiler et sentir la mélancolie l'envelopper......

écouter les musiques du monde pour comprendre son monde à elle...

elle aime.......faire de sa vie une douce mélodie ~~ ~~

mercredi 11 février 2009

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pix by marla dellamorte

nous sommes le grincement de porte de la normalité
nous sommes le brouillard qui s'etend plus vite que votre circulation
nous sommes les joyeux bouffons du nouveau millenaire
nous sommes les yeux les oreilles et la gorge d'une metropole agonisante

Le temps

Le temps passe tel un éclair, personne ne peut arrèter son cours
Il n'a pas de maitre, il fait ce qu'il veut
Certain souhaiterai diminuer son impact
Tromper ses effets
Mais ce n'est que poudre au yeux

Le temps ne peut se rattraper
A vouloir trop flaner, on l'avait oublié
Il fait son chemin laissant derrière lui
Les souvenirs d'une vie

lundi 9 février 2009

dimanche 8 février 2009

preambule

«L'histoire, le matérialisme, le monisme, le positivisme, et tous les mots en «ismes» de ce monde sont des outils vieux et rouillés dont je n'ai plus besoin et auquel je ne prête plus attention. Mon principe c'est la vie, ma fin c'est la mort. Je veux vivre ma vie intensément pour embrasser ma vie tragiquement. Vous attendez la révolution? La mienne a commencé il y a longtemps! Quand vous serez prêts (Mon Dieu, quelle attente sans fin!) je ferai volontiers un bout de chemin avec vous. Mais quand vous vous arrêterez, je continuerai ma voie folle et triomphale vers la grande et sublime conquête du néant! Toute société que vous bâtirez aura ses limites. Et en dehors des limites de toute société, les clochards héroïques et turbulents erreront, avec leurs pensées vierges et sauvages - eux qui ne peuvent vivre sans concevoir de toujours nouveaux et terribles éclatements de rébellion! Je serai parmi eux! Et après moi, comme avant moi, il y aura ceux qui disent à leurs frères: «Tournez-vous vers vous-mêmes plutôt que vers vos Dieux ou vos idoles. Découvrez ce qui se cache en vous-mêmes; ramenez-le à la lumière; montrez-vous!» Parce que toute personne qui, cherchant dans sa propre intériorité, extrait ce qui y était caché mystérieusement, est une ombre qui éclipse toute forme de société pouvant exister sous le soleil! Toutes les sociétés tremblent quand l'aristocratie méprisante des clochards, les inaccessibles, les uniques, les maîtres de l'idéal et les conquérants du néant, avance résolument. Avancez donc iconoclastes! En avant! "Déjà le ciel menaçant devient noir et silencieux!"»
Renzo Novatore, Arcola Janvier 1920